Présentation du Syndicat mixte du Bassin Bruche Mossig

En 2018, la gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations (GEMAPI) est devenue une compétence obligatoire des intercommunalités pour lesquelles pour Breuschwickersheim c’est l’Eurométropole de Strasbourg qui est compétente. Toutefois, ces missions nécessitent de s’affranchir des limites administratives et de travailler à l’échelle naturelle du bassin versant.

Le Syndicat mixte du Bassin Bruche Mossig a ainsi été créé en juillet 2019 avec pour missions l’aménagement du bassin versant et la protection des milieux aquatiques. Son territoire, le bassin versant de la Bruche, s’étend sur plus de 700 km², du Climont jusqu’aux rives de l’Ill à Strasbourg.

Ce syndicat concerne donc Breuschwickersheim qui se trouve sur le bassin versant de la Bruche et est traversé par le Muhlbach.

Concrètement, le syndicat mène des études et des travaux pour :

  • Réduire les conséquences dommageables des inondations avec un programme d’actions de prévention des inondations (PAPI) ;
  • Rétablir le fonctionnement naturel des rivières et améliorer leur qualité écologique ;
  • Rétablir la continuité écologique, c’est-à-dire permettre aux poissons et aux sédiments de transiter librement dans les cours d’eau en supprimant les obstacles ;
  • Protéger les zones humides existantes et restaurer les zones humides dégradées.

Le syndicat a également une mission de sensibilisation des élus et des citoyens afin de mieux comprendre les rivières, leurs variations et la biodiversité qu’elles abritent.

Les trois membres du syndicat sont la Communauté de communes de la Région de Molsheim Mutzig, l’Eurométropole de Strasbourg et le SDEA.  Le SDEA représente les intercommunalités qui ont transféré la compétence GEMAPI avant 2019 : la Communauté de communes de la Vallée de la Bruche, la Communauté de communes Mossig et Vignoble, la Communauté de communes des Portes de Rosheim et la Communauté de communes de la Région de Saverne.

Chaque structure membre est représentée à un tiers dans le comité syndical composé de 21 élus et présidé par M. Jean-Luc SCHICKELE, maire de Mutzig. Le siège du syndicat est établi à Molsheim.

Les actions et le fonctionnement du syndicat sont financés par ses membres, également à hauteur d’un tiers par structure. Le syndicat bénéficie d’aides financières de la part de l’Agence de l’Eau Rhin Meuse, de l’État et de la Région Grand Est.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site Internet (www.bassinversant-bruchemossig.fr) et la page Facebook du syndicat.

Port du masque obligatoire pour tous en extérieur dans les zones définies par l’arrêté préfectoral

Suite au renouvellement de l’arrêté préfectoral relatif au port du masque en extérieur, à compter du 4 janvier 2022, dans toutes les Communes du département, le port du masque est obligatoire dans les lieux suivants :

• Centres-villes, zones piétonnes ;

• Marchés, brocantes, ventes au déballage ;

• Transports en commun ;

• Gares, équipements sportifs, lieux de culte, centres commerciaux et dans un rayon de 50 m;

• Établissements scolaires et dans un rayon de 50 m aux horaires d’entrée et de sortie ;

• Rassemblements (dont manifestations déclarées, festivals, spectacles de rue, fêtes foraines, stades …) ;

• À l’occasion de tout rassemblement ou regroupement de personnes statiques ou en déambulation dans l’espace et sur la voie publique, et en particulier dans les files ou zones d’attente diverses.

Le port du masque constitue une mesure efficace pour se protéger et protéger les autres de la maladie. L’arrêté préfectoral du 10 novembre 2021, imposant le port du masque pour les piétons de onze ans et plus sur certaines parties du territoire du département du Bas-Rhin, est renouvelé du 4 janvier au 6 février 2022 inclus.

Vous trouverez plus d’informations sur le site www.bas-rhin.gouv.fr

Les gestes barrières au quotidien limitent la circulation du virus et doivent être maintenus : tousser ou éternuer dans son coude, porter un masque dans les endroits ou situations où cela est obligatoire, respecter les distances notamment lorsqu’il n’y a pas port du masque, se laver les mains régulièrement, aérer chaque pièce 10 minutes toutes les heures et oublier les poignées de main ou embrassades.

Résumé du Conseil de l’Eurométropole du 17 décembre 2021

Conseil de l’Eurométropole du 17 décembre 2021 : 90 points à l’ordre du jour.

Le Conseil a adopté plusieurs délibérations dans le cadre de sa politique de transition énergétique. Plusieurs aides au secteur culturel ont également été adoptées.

Une stratégie ambitieuse de rénovation du bâti existant sur le territoire eurométropolitain a ainsi été décidée. Elle vise à réduire drastiquement la consommation des édifices qui ne bénéficient pas des performances énergétiques des constructions neuves. Cette politique concerne tous les types de bâtiments, avec une attention particulière portée aux ménages aux revenus modestes qui vivent dans des « passoires thermiques » et sont ainsi confrontés à l’inconfort et à la précarité énergétique.

Si les économies d’énergie représentent une nécessité, la production d’électricité renouvelable est un autre axe visé par l’Eurométropole de Strasbourg. Actuellement très réduite, la part du solaire doit grimper à 18 % des énergies renouvelables produites localement dans les années à venir. La stratégie adoptée par le Conseil prévoit de nombreuses actions concrètes pour atteindre cet objectif, d’autant plus nécessaire qu’avec l’évolution vers des motorisations électriques, la demande de cette énergie va s’accroître.

Le Plan climat s’appuie aussi sur le développement du réseau des transports en commun, en particulier celui du tramway. La séance du 17 décembre a ainsi passé au crible le projet d’extension du tram vers le Nord de l’agglomération et notamment, le dispositif de concertation mis en œuvre en préalable aux décisions.

La période de fin d’année est propice aux examens d’activité des services de l’Eurométropole, des sociétés à capitaux mixtes, des délégations de service public et de la commission consultative des services publics locaux. L’ensemble des travaux menés en 2020 par ces entités sont exposés dans des rapports détaillés, transmis aux maires des communes membres de l’Eurométropole et accessibles à chacun sur le site www.strasbourg.eu

La collectivité a également adopté les modalités de son soutien financier à l’Opéra national du Rhin et à l’Orchestre philharmonique de Strasbourg (OPS). Il s’agit d’outils de rayonnement particulièrement appréciables, les deux structures bénéficiant d’une réputation enviée à l’échelon européen. L’Opéra bénéficie donc d’une subvention de 648 550 € et l’OPS voit la contribution eurométropolitaine passe de 400 000 à 500 000 € pour 2022.

Par ailleurs les bibliothèques et médiathèques du réseau Pass’relle, établies dans 21 communes, bénéficient d’un fonds de concours d’un montant total de 183 762 € en 2021. L’agglomération strasbourgeoise poursuit et accentue son soutien aux tournages de films, séries, etc. Au cours de la période 2017-2019, ce sont 97 projets de courts et longs métrages pour le cinéma qui ont été soutenus. 48 de ces œuvres ont été produits par des sociétés établies sur le territoire métropolitain. La convention 2020-2022 se voit ainsi dotée de 840 000 € de subventions, avec un apport de 240 000 € du Centre national de la cinématographie. Le constat de l’utilité économique de ces appuis a été confirmé au niveau national, l’État souhaitant développer les tournages pour favoriser l’activité cinématographique et soutenir l’emploi.

À noter aussi le renouvellement des conventions de mandatement pour la collecte des textiles, linge de maison et chaussures dans l’Eurométropole avec les partenaires associatifs qui pratiquent cette activité encadrée par la collectivité depuis 2016. Le tonnage collecté a progressé de 80 % au cours de la période par rapport à 2014.

La Brigade Territoriale de Gendarmerie de l’Eurométropole de Strasbourg vous rend attentif aux réflexes à adopter pour éviter les cyber-attaques

La Brigade Territoriale de Contact (BTC) de l’Eurométropole de Strasbourg vous rend attentif sur les cyber-attaques.

Vous trouverez ci-dessous plusieurs fiches-réflexes à télécharger :

7 conseils pour éviter les cyber-arnaques

Fiche pratique mots de passe

Fiche-reflexe_hameconnage

Pour plus de renseignements, vous pouvez vous rendre sur https://www.cybermalveillance.gouv.fr/

Conseils de prévention de la Gendarmerie pour lutter contre les cambriolages

Dans le cadre de la lutte contre le phénomène des cambriolages, actuellement en hausse dans le Bas-Rhin, la Gendarmerie BTC Eurométropole-Strasbourg vous rappelle quelques points clés à mettre en œuvre au quotidien.

Pour bénéficier de leurs conseils de prévention vous pouvez les suivre sur l’application PanneauPocket (application créée par une entreprise lyonnaise, 100% gratuite et 100% anonyme !).

🚨👮 Tous les conseils :
https://app.panneaupocket.com/ville/664324448-gendarmerie-btc-eurometropole-strasbourg-67000?panneau=1070419881

Résumé du Conseil de l’Eurométropole du 15 octobre 2021

Conseil de l’Eurométropole du 15 octobre 2021 : 1 point à l’ordre du jour, la zone à faibles émissions (ZFE).

Fait exceptionnel, la séance du Conseil de l’Eurométropole de Strasbourg n’a porté que sur un point unique, la ZFE. Près de cinq heures de présentation et de débats ont eu lieu pour faire prospérer les dispositifs entrant dans le cadre de la loi Climat et résilience ainsi que les mesures spécifiques à l’Eurométropole.

Avec 66 voix favorables, 26 contre et 5 abstentions, le projet de zone à faible émissions (ZFE) de l’Eurométropole de Strasbourg a été adopté lors de la séance du 15 octobre 2021, avec un calendrier d’interdiction progressive programmée pour :

– les véhicules Crit’Air 5 et sans Crit’Air, au 1er janvier 2023.

– les véhicules Crit’Air 4, au 1er janvier 2024.

– les véhicules Crit’Air 3, au 1er janvier 2025.

– les véhicules Crit’Air 2, au 1er janvier 2028.

Chaque phase d’interdiction sera par ailleurs précédée d’une phase pédagogique.

Notre agglomération devient ainsi l’une des 44 collectivités françaises à se doter d’une ZFE, parmi également les plus de 200 cités européennes à participer à ce mouvement.

Parmi les spécificités eurométropolitaines, la zone à faibles émissions va couvrir la totalité du territoire et pas seulement des secteurs précis, avec également un calendrier commun pour les 33 communes de l’agglomération (découvrez le calendrier en encadré). La volonté est d’éviter une incompréhension des règles et avantages, pouvant varier d’un quartier ou d’une commune à l’autre.

L’Eurométropole a également décidé d’un programme d’accompagnement des particuliers, associations et entreprises en faveur de mobilités moins polluantes : un budget de 50 millions d’euros sera consacré à des évolutions de motorisations émettrices de particules fines et de gaz à effet de serre vers des véhicules plus propres. Les deux tiers des ménages sont éligibles à ces aides qui concernent aussi des achats de vélos à assistance électrique.

Le déploiement de la ZFE répond à des urgences en matière climatique et surtout de santé publique. Une récente étude de l’Unicef dénonce le poids porté notamment par les enfants de milieu défavorisés, considérablement plus touchés par les pathologies liées à la pollution atmosphérique alors que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) veut imposer des normes considérablement plus strictes en matière de polluants dans l’air.

A l’échelle de l’Eurométropole, ce sont environ 500 décès prématurés qui sont déplorés chaque année en raison de la mauvaise qualité de l’air, notamment dû aux rejets des véhicules de transport. Sans oublier les pathologies parfois très graves qui entravent le développement des enfants dont on sait que les plus concernés sont ceux qui habitent dans les zones les plus proches des principaux axes de transport routier, en raison du prix moins onéreux des logements.

D’où la nécessité d’une mise en place d’une politique aidante et accompagnante, notamment grâce à l’intervention des « conseillers mobilités » de l’Agence du climat, dont les premiers ont été recrutés. Leur rôle sera crucial dans le déploiement de la ZFE : lors de démarches individuelles, ils effectueront des diagnostics des besoins en mobilité de chaque ménage et acteur économique puis proposeront des alternatives à l’automobile individuelle. C’est d’ailleurs le point de passage nécessaire à l’obtention des aides financières.

Pour que la ZFE soit une réussite réelle, l’Eurométropole déploie un plan de 500 millions d’euros d’investissements pour développer les alternatives à l’automobile individuelle : 100 millions pour le plan vélo, le plan piéton, l’extension du réseau de tramway et BHNS, des centaines de bornes de recharge, le Réseau express métropolitain (REM) ferroviaire et routier et l’aménagement des gares TER en pôles d’échange multimodaux. L’idée reste de favoriser et d’améliorer les solutions de mobilité pour tous les habitants, y compris les plus modestes.

Calendrier ZFE_A4

Résumé du Conseil de l’Eurométropole du 24 septembre 2021

Conseil de l’Eurométropole du 24 septembre 2021 : 103 points à l’ordre du jour.

Sujets essentiels, le projet alimentaire territorial, une nouvelle convention pour développer l’agriculture durable, le prolongement de la ligne de BHNS G, de nombreuses interventions concernant le milieu aquatique et des subventions en faveur d’initiatives universitaires ou entrepreneuriales d’innovation.

1,324 million d’euros : c’est le montant que l’Eurométropole de Strasbourg consacre à la stratégie alimentaire territoriale. 13 projets sont soutenus par la collectivité en faveur du « mieux manger », en tant que levier de transformation de la chaîne alimentaire, avec l’appui des communes, de la Collectivité européenne d’Alsace et de la région Grand Est.

Parallèlement, l’Eurométropole engage avec la Chambre d’agriculture et l’association Bio en Grand Est une nouvelle convention de partenariat destinée à favoriser l’agriculture durable, bio et devant favoriser les circuits courts et l’alimentation des habitants de l’agglomération. Une politique d’autant plus nécessaire que l’agriculture biologique sur le territoire métropolitain est quatre fois moins développée que la moyenne alsacienne.

En matière de transports en commun, le prolongement de la ligne G du BHNS (bus à haut niveau de services) en direction du quartier Danube via les boulevards ouest et les quais sud entre dans une nouvelle phase, après les concertations menées du 17 mai au 30 juin 2021. Le potentiel de cette liaison qui évite la traversée de l’hyper centre et notamment du nœud saturé de la place de l’Homme de Fer parait d’autant plus intéressante qu’elle desservira le Nouvel hôpital civil, le quartier du Heyritz et Danube et se connecte aux lignes de tramway aux arrêts Etoile-Bourse et Danube.

Le Conseil de l’Eurométropole a également examiné le rapport annuel des services de l’eau et de l’assainissement. Ces documents peuvent être consultés dans les 33 mairies de l’agglomération. Un chiffre à noter : 37,4 milliards de litres d’eau ont été produits en 2020 sur le territoire métropolitain, distribués aux usagers via 1 568 km de conduites. Quant à la qualité et la conformité de cette eau, les résultats des examens sont éloquents : 100 % !

Quant au prix du m3 d’eau pour les 33 communes de l’Eurométropole de Strasbourg, il est établi à 2,86 €. Soit, 0,0028 € le litre d’eau d’une qualité parfaite.

A noter aussi que le nouveau champ captant de Plobsheim aura représenté 82,9 millions d’euros d’investissements. Les stations d’épuration ont traité près de 66 millions de m3 d’eaux usées, pour l’essentiel sur le site de La Wantzenau (63,3 millions de m3). Les études de l’observatoire de la nappe phréatique vont bénéficier d’un soutien financier de la part de la collectivité, en partenariat avec l’Agence de l’eau Rhin-Meuse. Elles visent à surveiller en permanence la qualité de cette nappe essentielle à la fourniture en eau potable.

L’Eurométropole de Strasbourg a également décidé de soutenir le forum du développement durable qui se tiendra le 9 novembre 2021 au Palais de la musique et des congrès, ainsi que le laboratoire de recherche Beta (bureau d’économie théorique et appliquée) de l’université de Strasbourg, dans le cadre de son appui au développement de l’économie créative sur son territoire.

375 000 euros seront également attribués aux projets Regmenis et Okedoc-sep, dans le cadre de l’opération « territoires de santé de demain », qui se développe sur le site nexmed à Strasbourg à l’angle du quai Menachem Taffel et de la rue de la Porte de l’Hôpital. Ces projets sont destinés à améliorer la santé de patients atteints de pathologies graves (sclérose en plaques notamment) et sont également soutenus par la Région Grand Est et l’Etat dans le cadre du plan Investissements d’avenir.